-des troubles du comportement: les troubles intestinaux peuvent causer des douleurs ou des désagréments à l'enfant qui, dans l'incapacité d'expliquer son problème, le traduira par son comportement (agacement, irritation, colère, mal-être, agressivité...). En outre, l'alimentation industrielle moderne est parfois à l'origine d'hyperactivité (additifs, sucre en excès, index glycémique élevé...).
-une inflammation à bas-bruit: les découvertes récentes établissent un lien entre le microbiote (flore intestinale) et de nombreuses maladies neuropsychiques (Parkinson, Alzheimer, autisme...). Les chercheurs ont mis en évidence qu'une trop grande perméabilité intestinale, due à une altération du microbiote peut causer l'inflammation de divers organes, dont le cerveau.
Une alimentation de type méditerranéen
fournit ce dont le cerveau à besoin et protège l'intestin (oméga 3, fibres, pro et prébiotiques, antioxydants...).
Pour aller plus loin, certains régimes spécifiques (sans gluten et sans caséine, GASP, hypotoxique...) font leur preuve chez certains enfants (apaisement, meilleure concentration et attention...). Ces résultats rapportés par les familles, bien qu'encore non avérés de façon scientifiques, pourraient s'expliquer par une modification du microbiote et de la perméabilité intestinale. En effet, les études chez la souris montrent clairement un lien entre l'anxiété / comportements stéréotypés et le mircobiote.
Quoi qu'il en soi, l'application d'un régime d'exclusion chez un enfant qui connaît déjà des difficultés à s'alimenter nécessite de bonnes connaissances diététiques et l'encadrement d'un professionnel
(pour ne pas occasionner de carences, ce qui serait à l'opposé du résultat escompté!).
Troubles dys, TDAH
Tout ce que nous venons de décrire pour l'autisme s'applique pour les enfants dys.
Dans son livre Le syndrome entéropsychologique (GASP), Natasha Campbell évoque bien les troubles dys et TDAH au côté de l'autisme.
Selon le numéro de septembre 2019 de Sciences et avenir, "Chez 30 à 40% des patients souffrant de troubles neuro psychiques, on retrouve une inflammation dans l'organisme".
La littérature est juste moins fournie que pour l'autisme.